À propos de SIMEC

qui nous sommes

La Société d’intervention maritime, est du Canada (opérant sous le nom de ECRC-SIMEC) est accréditée auprès de la Direction de la sécurité marine de Transports Canada en tant qu’organisme d’intervention en vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada (LMMC). En tant qu’organisme d’intervention accréditée, la SIMEC peut fournir un arrangement aux navires et aux installations de traitement du pétrole qui doivent se conformer à la Loi canadienne.

Le siège social de la SIMEC est situé à Ottawa, la capitale du Canada. Le siège social fournit l’ensemble du soutien administratif pour la tenue des dossiers d’adhésion ainsi que le système de comptabilité. De plus, les cadres supérieurs situés à Ottawa communiquent leur avis aux organisations gouvernementales en matière de révision des règlements et normes sur les organismes d’intervention en vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada (LMMC).

Pour être accréditée auprès de la Direction de la sécurité marine de Transports Canada, la SIMEC doit soumettre tous les trois ans un plan d’intervention. Ce plan subit des révisions constantes à mesure que les stratégies d’intervention changent et que de nouveaux protocoles (c.-à-d. nettoyage de plage, utilisation de produits chimiques, brûlage in situ et autres méthodes de rechange) sont élaborés. Ainsi, si un déversement à grande échelle survenait au Canada, les organismes de réglementation et la SIMEC seraient en mesure de réagir rapidement pour appliquer à ces problèmes des procédés déjà acceptés.

ecrc_neworg

La SIMEC est la seule organisation d’intervention canadienne à couvrir toutes les eaux navigables à l’est des Rocheuses, sauf dans les régions de Saint-Jean (N.-B.) et de Point Tupper (N.-É.), qui sont desservies par des organisations d’intervention locales. La SIMEC possède de l’équipement spécialisé et est liée par contrat à des entrepreneurs, à des consultants et des spécialistes en sauvetage de déversement.

La SIMEC a établi des accords d’appui mutuel avec les trois autres organisations canadiennes d’intervention : les deux déjà nommées qui se situent sur la côte Est, et une en Colombie-Britannique, sur la côte Ouest du Canada.

Par l’intermédiaire de ses centres d’intervention dans trois régions, les Grands Lacs, le Québec et l’Atlantique, la SIMEC fournit une capacité d’intervention régionale aux parties du Canada qui doivent être protégées en vertu de la LMMC

ce que nous faisons

La SIMEC est une société de gestion privée qui appartient à plusieurs des grandes sociétés pétrolières canadiennes. Son rôle est de fournir des services d’intervention maritime en cas de déversement pétrolier, sur demande, à la « partie responsable », à la Garde côtière canadienne ou à tout autre organisme gouvernemental responsable. La SIMEC n’assumera pas le rôle de « Commandant sur place » (OSC), mais elle agira sous la direction du OSC pour fournir un plan d’action, de l’équipement, des ressources et de la gestion opérationnelle à l’effort de nettoyage.

Pour être couvert en vertu de la loi, un bateau ou une installation qui requiert une entente devra s’inscrire au bureau régional du secteur géographique d’intervention dans lequel le bateau naviguera ou dans lequel l’installation effectuera ses opérations. Pour la SIMEC, cela signifie la signature d’un contrat annuel pour les régions des Grands Lacs, du Québec ou de l’Atlantique, selon le cas, et le paiement de frais d’adhésion par contrat. Les sociétés disposent d’un arrangement en vertu duquel elles peuvent s’inscrire aux trois organisations d’intervention dans l’Est du Canada en présentant un contrat combiné à la SIMEC, accompagné du paiement des frais. Pour plus de détails, voir Processus et frais d’adhésion.

Si un membre subit un déversement ou requiert l’aide de la SIMEC pour une autre cause, il doit composer le numéro d’urgence 24 heures qui lui est fourni. Cet appel met rapidement en branle le personnel de la SIMEC, les entrepreneurs et l’équipement nécessaires pour le degré d’intervention, selon la taille et les circonstances du déversement. La SIMEC a un système de soutien mutuel qui permet de faire appel au personnel et à l’équipement d’autres organismes d’intervention, y compris la Western Canada Marine Response Corporation (WCMRC) à Vancouver (C.-B.), le Atlantic Emergency Response Team (ALERT) à Saint-Jean (N.-B.) et Point Tupper Marine Services (PTMS) à Point Tupper (N.-É.).

comment nous le faisons

La SIMEC maintient du personnel spécialisé à ses centres d’intervention de Corunna, Verchères (près de Montréal),Québec, Sept-Îles, Dartmouth et St. John’s.

  • Le Centre d’intervention de Corunna est responsable de la rivière Athabasca, du lac Athabasca, du lac Winnipeg et des sections canadiennes des Grands Lacs ainsi que de la voie maritime du Saint-Laurent à l’ouest de Brockville.
  • Les centres d’intervention de Verchères et de Québec s’occupent de la voie maritime du Saint-Laurent et du fleuve à l’est de Bockville ainsi que des baies de James, d’Hudson et d’Ungava.
  • Le centre d’intervention de Sept-Îles est responsable du Golfe du Saint-Laurent.
  • Le centre d’intervention de Dartmouth est responsable de la côte du Nouveau-Brunswick, de l’Î.-P.-É. et de la Nouvelle-Écosse, de même que des zones de trafic maritime dans les détroits de Northumberland et de Cabot.
  • Le centre d’intervention de St. John’s est responsable des zones de Holyrood et de Come By Chance à Terre-Neuve, de même que de l’intervention en cas de déversement extra-côtier et de ceux qui se produisent sur les côtes de Terre-Neuve et du Labrador.

Les centres d’intervention ont aussi des sous-centres où de l’équipement peut être entreposé près des zones d’intervention possibles. Les inventaires d’équipement de chaque centre d’intervention comprennent des estacades de confinement spécialisées, des récupérateurs de pétrole, des bateaux de diverses tailles pour diverses fonctions, des barges d’entreposage de 50 à 2 900 tonnes, de l’équipement de communication et tout l’outillage de soutien nécessaire pour les maintenir en bon état de fonctionnement. Vous pouvez voir des exemples de ces outils sur notre page d’équipement. Nos propres inventaires sont complétés par l’équipement disponible chez nos entrepreneurs locaux, dont plusieurs ont été formés pour agir comme intervenants spécialisés en déversement.

La SIMEC a également accès à des ressources de gestion importantes pour prendre de bonnes décisions au moment d’un déversement. En plus de nos 47 employés à plein temps, nous avons accès à un bassin de consultants comprenant toute l’Amérique du Nord ainsi qu’à des ressources qui ont été élaborées en partenariat avec des autorités gouvernementales. En plus de l’équipement en réserve pour intervention immédiate sur demande de nos clients membres, la SIMEC peut louer son équipement et fournir une supervision à nos intervenants formés, dans le cas de déversements par des tierces parties. Des contrats spéciaux sont exigés au moment de la demande d’intervention et la gestion du déversement n’est pas incluse dans les interventions pour des non-membres.

La SIMEC a aidé à créer une bibliothèque d’atlas de zones sensibles qui compte parmi nos ressources-clés. La SIMEC et Environnement Canada utilisent depuis un moment déjà des logiciels avancés de géo-codage pour cataloguer des renseignements de nature délicate concernant la côte et les voies fluviales à l’intérieur de notre zone géographique d’intervention.

Le personnel de la SIMEC utilise une version du Incident Command System (ICS), appelée « système de commandement (SCI modifié) » (SCI modifié), comme modèle pour gérer ses activités d’intervention en cas de déversement.

Le SCI modifié est conçu pour satisfaire aux exigences d’intervention dans le cadre législatif canadien. Il permet à l’équipe de gestion du déversement (ÉGD) de la SIMEC de gérer les opérations d’intervention depuis le mode « urgence » jusqu’au mode « projet ».

Le SCI modifié est un processus structuré permettant à l’ÉGD d’assumer ses responsabilités pendant l’intervention initiale et la phase tactique, tout en se concentrant sur la transition vers la phase stratégique de l’intervention.

  • Le mode urgence, dans lequel les intervenants sont en phase de réaction.
  • Le mode projet, dans lequel l’incident est géré de façon pro-active.

Le mode urgence se divise en deux phases, la phase d’intervention initiale et la phase d’intervention tactique, et il peut durer jusqu’à 48 heures

Le mode projet peut également porter le nom de Phase d’intervention stratégique et il peut durer de deux ou trois jours jusqu’à plus d’un an.

La phase d’intervention initiale se caractérise par l’application de plans prédéterminés et de stratégies d’intervention utilisant des ressources préparées à l’avance ou à portée de main (équipement de la SIMEC ou équipement disponible sur place). La SIMEC utilise son SGD pour déterminer les activités d’importance critique qui doivent être gérées efficacement pour maintenir et contrôler les opérations d’intervention. La SIMEC utilise des procédures normalisées de fonctionnement (SOP) pour s’assurer que toutes les étapes soient suivies dans l’activation des opérations d’intervention. Au cours de cette phase, la SIMEC envoie des rapports d’étapes à la partie responsable, selon un calendrier déterminé d’un commun accord.

Au cours de la phase d’intervention tactique, la SIMEC et la partie responsable ont pu mettre sur pied des équipes de gestion et travaillent à structurer leur intervention. Cette phase se caractérise par des limites tactiques imposées par la quantité de ressources qui peuvent être amenées progressivement des zones avoisinantes pendant cette période de temps. Les horizons de planification sont relativement courts. Les activités de planification et les opérations peuvent être envisagées comme couvrant les deux périodes d’opération suivantes. Au cours de cette phase, la SIMEC envoie des rapports d’étapes à la partie responsable, selon un calendrier déterminé d’un commun accord. L’intervention en cas de déversement pétrolier maritime implique d’autres opérations qui ne font pas automatiquement partie du travail donné à contrat à la SIMEC. La partie responsable doit soit les gérer, soit embaucher un autre entrepreneur pour les gérer ou signer un contrat spécifique avec la SIMEC pour ajouter ces opérations à ses activités d’intervention. La SIMEC reconnaît que la partie responsable peut lui demander d’entreprendre ces tâches et a, en conséquence, constitué un bassin de ressources appropriées auxquelles on peut faire appel. Ces entreprises comprennent : récupération et réhabilitation de la faune, transport du matériel récupéré, mise au rebut et restauration finale du site.

Au cours de la phase d’intervention stratégique, on a le temps d’élaborer des plans de 7 jours spécifiques au déversement et de les présenter à la partie responsable pour approbation. Cette phase se caractérise par la disponibilité des ressources requises pour satisfaire aux plans PON élaborés pour appuyer le plan de 7 jours. Ces plans de 7 jours sont utilisés pour fournir un survol et pour décrire l’étendue du nettoyage éventuel et comme base de plans PON plus détaillés. La gestion du nettoyage d’un déversement suppose les opérations suivantes :

Dans cette phase, les équipes de la SIMEC et de la partie responsable ont eu l’occasion d’intégrer leurs activités plus complètement. Les activités de l’ensemble de l’intervention commencent à ressembler à une seule opération à mesure qu’on se concentre sur un terme plus long ; les activités de la SIMEC sont de moins en moins variées d’un jour à l’autre. Avec le temps, le seul groupe de gestion qui continue à plein temps est celui de la SIMEC, tandis que le groupe de la partie responsable se rencontre de temps à autre ou au besoin, pour réévaluer l’état du nettoyage et approuver d’autres plans stratégiques. Au cours de cette phase, la SIMEC envoie des rapports d’étapes à la partie responsable, selon un calendrier déterminé d’un commun accord.